Évoquer le jardin de Conty ne saurait se faire sans comprendre le plus grand et le plus simple des secrets légués par la Rome Antique à la recherche des jardins parfaits, celui de l’axialité. Mais celle-ci, construite à partir d’une allée ponctuée de cyprès évoquant la Toscane, se refuse à une rigidité géométrique pour laisser place à des fantaisies harmonieuses, s’inscrivant naturellement dans le relief du terrain et la douceur du paysage de collines environnant. Cyprès, buis, géraniums, lauriers roses infusent tour à tour leur humeur au promeneur que leurs discours invitent à flâner. Les odeurs capiteuses de l’été périgourdin planent jusqu’aux prairies asséchées qui s’enfuient de toutes parts
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